lundi 1 août 2011

Sebadoh - bakesale reissue



Il y a, en période estivale, autant de sorties de disques que poules de luxes dans cette boite de nuit à Metz, vous savez, celle qui distribue des vibros aux hommes à l'entrées.
Pourquoi (la distribution, pas les sorties de disques) ?
Pour l'offrir à l'élue de son cœur pour la soirée, mais comme des beaux coeur, il y en a peu, on s'engage fièrement dans un concours de moche avec ses amis.

Jusque là, tout va bien.
À première vue, tout va bien. Les gars sont de sortie, chargé comme des mulots à la vodka, pour peu, ils ne passent pas le videur!
Mais ils entrent, le vibro à la main, qu'ils trouvent tellement drôle qu'ils se disent qu'ils se le garderont, pour dès le lendemain, avec une pile LR6 (non fournie, c'est chié), des courses pour voir lequel est le plus rapide.
Donc une fois sur le dancefloor, un beau laidron s'approche d'un des gaillard, elle est imposante, vulgaire, mais pour le concours, Parfaite.
Au bout de deux minutes, l'ambiance est chaude, les corps se frottent, et puis, ça s'embrasse.
Les yeux qui se disent merde, le visage décomposé et la mine fatiguée, ils s'embrassent de façon absurde jusqu'à ce que notre jeune homme se retrouve avec quelque chose dans la bouche.
Un carré d'acide? Ghb? Drogue diverse?
Quoi qu'ils en soit, il le recrache et l'énorme proie s'enfuit.
Oui, l'été, les sorties de disques sont aussi nombreuses qu'une Edelweis dans le métro, donc, ou les chroniques traitent de rééditions, ou elles racontent des histoires de jeunesse...
Et la réédition mordante de cette année, c'est le Bakesale de Sebadoh, sorti en... Ho et merde, on s'en fiche, revenons aux histoires sordides (et il faut être un sacré inculte pour ne pas connaitre Sebadoh).

Donc, pendant que l'un recrache très certainement une drogue de violeur, ses compagnons eux, ont bien avancé.
Et elles sont moches. Pour gagner, il va falloir mettre le paquet.

Une mal gaulée, avec des lunettes d'un autre siècle devrait faire l'affaire, faut dire, un legging en boite pour une soirée porno, c'est un manque de goût, et c'est sans parler des photos de ses enfants sur sont téléphone portable qui vont faire monter le score.
Le temps passe et les boudins sont partantes pour suivre les garçons dans le logement étudiant de l'un d'eux.
Mais dans la voiture, dans l'ascenseur, dans l'appartement, les filles en ont surtout après les vibros.
Dindons de la farce, nos héros font des pieds et des mains pour conserver leurs bolides de courses.

Mais le plus important, après une nuit blanche comme celle ci, c'est d'avoir conservé les vibros, et de pouvoir filmer des courses hilarantes sur une table.

Quoi qu'il en soit, voici les vacances.
C'était super sympa d'avoir suivi  saison de chroniques parlant beaucoup, ou évoquées :
- Sex
-
Du complexe d'Oedipe, mais aussi de ses conséquences
-
L'éternel retour de Nietzsche, expliqué et développé
-
La métamorphose, de Franz Kafka (attention, la fin du livre est racontée)
-
Le stress, et comment s'en sortir
-
Mais aussi de l'histoire d'un groupe en BD et collage (fait à la main)
-
Légendes et vertus de Bretagne
-
Bouddhisme
-
Du cancer, et de son avenir
-
La Femme

Et tout un tas de sujets complètement fous, comme les affaires criminels, la naissance d'un enfant, le fonctionnement du cerveau, des saloperies sur le groupe pétrolier Total, ou bien encore pomper des dialogues de films de Bertrand Blier en cas de manque d'inspiration...
Le tout sans jamais prononcé de manière directe "Je".

10 commentaires:

  1. Nooooon, mais des vacances bien méritées.
    Il y a eu beaucoup de chroniques toute cette année, ça prend pas mal de temps, pour un lectorat peu quantitatif (mais très qualitatif).
    Donc retour à la rentrée.

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  2. N'oubliez pas la creme solaire.

    Bonne vacances!

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  3. Merci buddy.
    Retour le 5 septembre.

    (si tu as des vacances, bonnes vacances)

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  4. Merci

    (je suis en vacances toute l'année)

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  5. Toute l'année?
    Tu ne chercherais pas un poste de directeur marketing par hasard?
    Depuis le mois de juin le nombre d'entrées ici est catastrophique et faudrait changer ça.

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  6. Je passe mon temps libre sur le sable. Je travaille car j'ai raté ma vocation d'Hermite.

    Je n'ai pas ta culture musicale. Mais si tu paies cher, je veux bien ouvrir un peu plus mes oreilles.

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  7. Nous sommes une petite entreprise familiale et les revenus sont maigres, nous n'aurons pas les moyens de nous offrir tes services.
    Par contre pour la rentrée on cherche un chroniqueur, si tu connais des fines plumes...

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  8. Je ne connais personne qui ecoute de la bonne musique.

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