dimanche 25 novembre 2012

Dark Dark Dark - Who Needs Who



Il n'y a pas de raisons de tourner au tour du pot, de débattre pendant des heures, c'est vraiment très simple:
S'ils avaient refait exactement la même chose, nous les aurions taxé de vendus; s'ils avaient osé changer, nous les aurions taxé de vendus.

Et c'est assez dingue quand même, quand on pense qu'ils n'ont fait ni l'un, ni l'autre, nos tendres petits boudins.

Tame Impala - Lonerism



La vérité sur Bugarach (3/3)

Mais bon sang de bon soir, que se passe t'il donc dans cette bourgade de l'Aude?
Le jugement dernier nous frappera t'il en punition à une humanité décandante?
Et puis, pourquoi il n'y a pas eu de choucroute et cérébrale pendant des semaines?

Pour répondre à cette dernière question, il faut savoir que le maire de Bugarach a tenté à plusieurs fois de rendre au silence la rédaction, et bien sur en vue d'empêcher la vérité qui va suivre d'éclater.

Alors maintenant, sans détour et sans parabole, voyons plutôt cette théorie/vérité :

Il y a quelques années, les villageois se batterent corps et âme contre un projet d'éoliennes sur le pech, projet totalement approuvé par le maire.
En décembre 2010, un journaliste s'intéresse au mouvement et aux associations créés à l'occasion. Lors d'une interview du maire, ce dernier, probablement jaloux du succès de Rennes Le Château, ou profitant des théories de la montagne, décide de lancer le buzz en annonçant que le jour de la fin du monde (21 décembre 2012) il fera appel à l 'armée pour se protéger de l'invasion car trop de monde viendra échapper à l'apocalypse.
La nouvelle se répand alors dans le monde entier comme une trainée de poudre: Bugarach et ses secrets sera donc le seul endroit de la planète qui ne disparaîtra pas.

Mais le maire ne s'arrête pas là et alimente régulièrement la rumeur criant au désespoir une exode venue du monde entier suite à la rumeur qu'il a lui même lancée.
Le prix de l'immobilier a donc pris un coup et la moitié des habitations affichent à vendre, alors que le village est désertique.

Quel petit saligaud direz vous. Pas faux.

Mais les révélations aussi creuses qu'un appareil à gaufres ont un impact finalement négatif sur l'ambiance et l'économie du village.
Ambiance car ce ne sont plus que des touristes en recherche de sensations fortes, ou bien blogger pseudos journalistes tentant de résoudre une énigme qui viennent visiter la région.
Économie car la maison de la nature, merveilleux camping pour randonneurs, a connu une baisse de son activité, car les habitués étaient effrayés par les rumeurs d'exode en masse.
Ce qui est dommage, les randonnes sont superbes sur le pic.

En attendant la non fin du monde, c'est le petit australien Tame Impala qui revient nous faire vibrer, toujours aussi inspiré, touchant, et so ... 70's.
Mais la formule évolue et apporte son lot de douceur, de couches de synthés, d'effets divers délicatement posés entre les voix, les batteries et l'auditeur.

Retour réussi donc, mais pas que.
Car ce disque sent le sexe à plein nez, un véritable appel de la chair, à l'union.