lundi 30 janvier 2012

Matt Elliot - The Broken Man



Qu'est ce qu'un song writer?
Car traduit littéralement, tout les chanteurs en sont.

Un songwriter est généralement vieux pour être crédible, mégalo et torturé, et chie des chansons tristes avec une voix de gros oiseau qui a trop fumé, et chante tout seul avec une guitare mielleuse ou un piano triste comme l'hiver.
Autre signe particulier : ils ont toujours un train de retard sur leur époque en servant une soupe froide déjà vue dix ans auparavant.

C'est le cas de Matt Elliot qui livre une musique teintée de tristesse espagnole comme Lhassa savait si bien faire.
Mais le petit Elliot, avec sa voix de velours, en a dans le pantalon, avec une intro suicide de 12 minutes et six autres morceaux dépressivement joyeux.

A ne pas rater.

dimanche 29 janvier 2012

Porcelain Raft - Strange Weekend



"Avec toi, dès que ça vient d'Italie, c'est toujours forcément bien.
- Non c'est pas vrai".

Non, c'est pas vrai, et Porcelain Raft en est la preuve. Surtout que les italiens sont tous des voleurs, et là il vole même les canadiens de Broken Social Scene.

lundi 23 janvier 2012

Limousine - II



Bien avant d'être le terrain de bataille de la médiocrité politique et des faux culs, la France fut le pays des lumières :
De grands hommes ont accomplis de grandes choses. C'était le temps de l'intellect, et du combat contre le pouvoir, la volonté de changement.

La situation actuelle a tendance à isoler nos grands esprits qui ne sont plus seulement des penseurs, mais des artistes.
Isolés, car les moyens de communications pourtant mieux organisés qu'il y a trois siècles (on va y venir), ne mettent pas assez en avant la "petite" culture underground à trois couleurs, et du coup, nos artistes chouchoux peuvent sortir aujourd'hui des disques dans le plus grand anonymat.
À côté de ça, les chanteurs minables spoilent la télévision, les réseaux sociaux, et les iphone.

Justice est toute fois rendue par le biais de techniques soit disant illégales, au cœur d'une chasse aux sorcières vieille de plus de dix ans.

Messieurs les puissants de ce monde, ce que vous devez comprendre c'est que napster et toute sa descendance ne nous servait pas qu'à télécharger les films blockusters pour grand public qui ne sait même pas qui est Voltaire, mais aussi pour échanger et faire exister des groupes d'un bout à l'autre de la planète.
Car oui, nous aimons télécharger illégalement comme nous aimons fumer de l'herbe dans la rue étant ados, mais quand on pense aux nombre de musiciens qui ont pu voyager à travers le monde justement parce qu'internet les promouvait gratuitement, ça laisse quand même à réfléchir.

Si l'industrie du disque voit son chiffre d'affaire baisser (et encore), ce n'est qu'un juste retour des choses face à une prise de risque minime à ne sortir que de la merde.
Quant au cinéma, il ne s'est jamais aussi bien porté, alors bandes de sacs à merde puants, enculés de vos putain de races de batards, trous du culs de con avec vos règles d'attardés, ingrats, frustrés et ignares sans cœur : rendez nous Megaupload!

C'est un des coups les plus durs porté à la génération Y, déjà ce surnom est con, mais on est encore plus seuls qu'avant.

Quoi qu'il en soit, cocorico, les français restent toujours parmi les meilleurs, et preuve en est avec l'inatendu, l'inatteignable (car personne ne va en parler) "II" de Limousine, sorte de post rock instrumental jazzy à l'image des groupes français de post : c'est le notre, et il ne sonne pas pareil ailleurs.
A glisser entre sa collection de jazz et Fago Sepia, et les BO de films.

Planant.


Seuls contre tous, comme d'habitude quoi

lundi 16 janvier 2012

Jacaszek - Glimmer



La perte du triple A de la France est un désastre pour certain, une fronde électorale pour d'autres.
Mais tout le monde se demande ce que cela va changer : les profiteurs continueront de licencier des pauvres gens, les autres profiteurs de s'enrichir, et demain, il fera froid.

Pas de raisons de s’inquiéter en somme, on continuera à ne rien comprendre.

Tout comme "Glimmer", on comprend rien du tout, mais on continue d'écouter.

C'est vraiment une sacré crise

Speech Debelle - Speech Therapy



Buzz : Anglicisme de "bourdonnement" d'insecte, est une technique marketing consistant, comme le terme l'indique, à faire du bruit autour d'un évènement, un nouveau produit ou d'une offre.
Assimilé au marketing viral, cette pratique en diffère par le contrôle du contenu (message publicitaire ou de communication).
On parle aussi de "buzz" en dehors de contexte commercial :  une œuvre ou une idée peuvent créer un « buzz ».

Loin des buzz marketing d'Apple pour lancer un produit et le garder en tête des années (ils avaient volontairement bloqué les premiers ipod pour que tout le monde que tout le monde se l'arrache et qu'il faut en avoir un), la petite Speech Debelle, Corynne Elliot de son vrai nom, tente de faire un petit buzz avant la sortie de son prochain album prévu pour février.

C'est le moment idéal pour redécouvrir "Speech Therapy", sorti sur une subdivision de Ninja Tune.

C'est re la crise

lundi 9 janvier 2012

Woodsman - Mystic Places EP



2011 a prit son envol, et ne reviendra pas.
Mais quelle année n'avons nous pas vu passer là.
Une année de révolte, une année de dangers, une année d'attaque nucléaire, une année de scandales, une année...

Mais les mauvais penseurs crient : "c'est l'année du ça a faillit".
Les printemps arabes, ça a faillit réussir.
Le japon, ça a faillit nous tuer.
L'euro, ça a faillit marcher.
Strauss Khan, ça a faillit nous éviter un sale type à la plus haute fonction de l'état.

Oui sale type, à lui et toutes son équipe de raclure de bidet de chiotte, et Choucroute & Cérébrale s'engage dors et déjà à présenter des excuses de faux culs en public dès que cela lui sera demandé, ne serait ce que pour se faire mousser, et ce, bien sur, à contrario de Monsieur François Hollande.
Choucroute & Cérébrale 1, les présidentiables 0.

Quoi qu'il en soit, cette nouvelle année sort de sa coquille plein de bonheur, si on ne pense pas à ce terrible vent qui n'est occupé qu'à nous décoiffer.
Mais c'est la tempête, et elle nous apporte un ouragan de bonheur avec Woodsman.

Comment parler de cette merveille sans passer pour un de ces sites proprets qui chroniquent la plume dans le cul, et s'astiquent la nouille en fin d'année par des classements prétentieux des disques de l'année?
Et bien on ne peut malheureusement pas.
Alors autant le dire avec les mots d'un ado attardé de 15 ans : "putain c'est pas des boloss eux, comment il déchire juste grave ce skeud, genre mais tu prends trop reuch quoi, j'ai juste pas compris c'qui m'arrive".

Car oui jeune débile de jeune qui n'y connais rien, ce disque te prendra par le bras pour t'emmener là où tu n'ose pas aller.
Et surtout que ce méli-mélo bordélique est un véritable délice, et surtout, Dieu merci, rentre dans le lard de tous ces disques de couilles molles pseudo Ian Curtisesque qu'on a vu fleurir tout le long de l'année 2011.
Enfin une bonne claque, enfin un vrai disque.

Seul point noir au tableau, ce disque qui s'arrêtera avant votre plaisir.

Par contre la vie de ma mère, elle pue sa race la pochette