mercredi 27 octobre 2010

Les Savy Fav - Root For Ruin



"Un film de karaté, c'est comme un film porno, c'est toujours la même chose mais on ne s’en lasse jamais" disait un grand animateur de l'âge d'or de canal plus (époque âge d'or hein).
Cette comparaison scandaleuse du cinéma creux et sans scénario face au 7ième art dans toute sa splendeur met en évidence le caractère répétitif et les dérives d'une passion (les films de karaté sont tous nuls, mais après tout, chacun ses goûts)


Les Savy Fav en est un peu là, c’est toujours aussi agréable quand on appuies sur lecture, mais les bases du groupe sont tellement solides qu'enfin, on peut enfin dire qu'ils ne savent plus se renouveler !
La dernière galette admettait un virage plutôt « Disco » pas désagréable, mais Root For Ruin revient aux sources, en étant un peu plus brut, toujours un peu rock’&’roll mais moins qu’avant.
Mais pour une bande de geek boudins, qui a toujours su innover et se réinventer à chaque disques, est ce vraiment grave de pas savoir faire mieux pour une fois?
Parce que le disque est loin d’être mauvais, c’est du Les Savy Fav, et qui meux que Les Savy Fav sait faire du Les Savy Fav ?

Alors comme on garde ses vieux films, on garde ses vieux (meilleurs) groupes.




mercredi 13 octobre 2010

The Walkmen - Lisbon



« Entre les Strokes et The National » (disait le disquaire).
Hum, et c’est censé intéresser quelqu’un ça ? C’est de cette manière qu’on agiche un auditeur ? En citant la sous culture populaire immonde pour abrutis boutonneux qui se gavent de magasines bientôt morts et qui pensent que Iggy Pop, c’est le mec qui fait la pub pour SFR ?
Parce que The National, bon, encore, OUI, mais The Strokes, ça va pas la tête ?

Cette petite colère gratuite passée, penchons sur le cas des New Yorkais.
Ils sont beaux, ils sont cinq, ils font de belles chansons qui restent à l’oreille, et sont méconnus après pourtant cinq (c’est un club ?) albums très qualitatifs.
Alors qu’est ce qui coince ?

A part la mauvaise fois et un peu d’arrogance, pas grand chose au final:
Car même si le style est un peu « easy listening », passe partout, rock FM, les chansons le font et c’est en rond que nous les écoutons.
Et c’est bon de mettre de l’eau dans son vin aussi, d’écouter des choses plus simples, et the Walkmen est fait pour ça.
Car c’est puissant, c’est fort, c’est de la musique de mec qui sait pleurer ça, et en plus, c’est génial !
Ce groupe sait faire des montées surpuissantes jouées avec délicatesse pour bien emporter (les précédents albums ne sont pas moins bon à ce sujet)
On se sent affalé sur le canapé, dans leur garage, à côté de eux jouant sur des amplis à tubes de la génération précédente (parce que côté son, c’est du sacré boulot).
Eddy Mitchel dirait : C’est du vintage ça !


Bla bla bla...




Women – Public Strain



Par pitié, laissez moi porter des bottines, un pantalon de cuir, une chemise avec de longues manches, ho et passez moi cette veste de marin !
Entrons tous dans la machine à remonter le temps, réglage sur 1967 et allons dansons dans les rue Londoniennes en hurlant partout notre liberté !
Et emmenons avec nous le nouveau disque de Women, si précieux, si joyeux, So… 60’s !

Women est un groupe Canadien qui montre une fois de plus la supériorité de ce magnifique pays colonisé il y a bien longtemps par les français, ce qui revient à dire, que la France est bien supérieure sur le plan culturel, et que tout le mérite (Canadien) nous revient.
Les petits surdoués non tatoués de Women on réussis en 2008 à faire ce les américains tatoués faisaient de mieux dans les 90’s :
Un titre parfait (shaking hands), completement envoûtant, dans un album qui ne l‘est pas.

Mais cet affront est à présent oublié avec ce nouveau disque mature qui frôle la perfection, avec des ballades, des tubes rock & roll, des chants de cathédrale (en excès), et un son admirable qui ramène aux heures de gloire des Kinks.

Après tout, Women qui a bien grandi depuis, porte bien son nom, car l’adage ne dit il pas :
« Une femme, c’est comme la neige ou les fruits, c’est meilleur avec un peu d’age »