mercredi 4 août 2010

Arandel - In D


« L'album In D pose les bases d'un dogme autorisant exclusivement l'utilisation d'instrument de musique et proscrivant sampler et autres instruments Midi »
Et mon cul, c’est du poulet ?

Ce qui est très frappant chez Arandel (outre l’aspect marionnettisto-anonyme du personnage) c’est la non-utilisation de machines, plugins et autres bordels numériques.
Alors la grande question est : « put### mais comment c’est possible de faire de l’electro planante aussi subtile et soignée, avec plein de sons et bidouillages tellement bon qu’on se dit que ce sont des samples et tout ça ? », la question reste posée.


Quelle que soit la recette de cuisine, l’album permet de grimper dans les hautes sphères de la plénitude, du bien être, de la profondeur de l’être, de voir les objets bouger sans psychotropes (ou alors c'est l'animation du player), de se laisser aller dans un style que l’auteur lui même avoue ne pas maîtriser…

Alors bien sur il faut en parler pour faire bien, le nom de l’œuvre fait référence à un maître fondateur de la musique minimaliste Terry Riley pour son thème « In C », qui inspira tout le grattin de la musique choucroute : The Soft Machine, Gong, Popol Vuh…

En écoute intégrale ici

Jeter un œil dans le merveilleux label
http://www.infine-music.com/

lundi 2 août 2010

Dark Dark Dark – Bright Bright Bright



Des recherches approfondies ne permettent toujours pas de prouver l’origine canadienne du groupe, la biographie parle des Etats Unis, Minneapolis. Hum, passons.

Mais le style percutant du groupe, les envolées merveilleuses dans des chansons tendres et romantiques, le nombre de membres supérieur à quinze, le chant délicat et noble de la chanteuse (moche), les vêtements (à la con) de type hippie attardé avec petits boléros et lunettes grosse monture sont beaucoup d'éléments de cuisine pour groupe à succès canadien (genre Arcade Fire). Et pourtant….

Et pourtant ces gentils américains qui on piqué les fringues de Arcade Fire jouent avec le temps, les époques, et avec des disques introuvables en France, on se croirait à l’époque pré-internet. Le morceau Make Time démontre par ailleurs l’aisance et le style décomplexé du groupe en proposant une confiture mi figue mi raisin dans lequel Arcade Fire (décidément) prend le petit déjeuner avec Jefferson Airplane en Espagne.

Si tout n’est pas bon, si c’est parfois pompeux, la moitié de l’album reste le compagnon idéal du soir pour s’endormir près du piano, ou du matin pour rester dans le jus, ou pour le chant envoûtant du boudin à manches courtes, ou parce que la suite (prochain album en octobre, risque de vraiment casser la baraque en france.