lundi 19 décembre 2011

Standard Fare - Out Of Sight, Out Of Town



Il est des choses impossibles à comprendre.
Gide, qui a beaucoup écrit sur Nietzsche, qui l'aimait beaucoup, avait un mode de pensé qui entrait directement en conflit avec son ami allemand.
Le premier sublimait Dieu, alors que le second a annoncé sa mort pour que l'Homme puisse enfin exister...
Mais faudrait accorder vos violons les gars, on ne peut pas aimer Nietzsche et louer Dieu!
Ce serait comme une Femme amoureuse d'un homme qui ne souhaite pas vivre avec elle, c'est absurde, ou alors terriblement tragique!
Et la tragédie, comme chacun sait, nait de la dualité entre Appolon et Dionysos, ce que l'on pourrait résumer au jour et la nuit, l'homme et la Femme, donc ça devrait marcher?!

Triste monde tragique.

La mélancolie n'est que de la ferveur retombée

lundi 12 décembre 2011

Katerine - 52 Reprises Dans L'Espace



STOP! Pour le nom de l'amour 1 de dieu!
Plus un geste, un mouvement, que même la respiration soit en suspend!
Nous ne ferons plus rien, absolument plus rien du tout tant que nous ne saurons pas, tant que nous n'aurons pas la réponse à la question : est ce que dieu existe?

Nous refusons catégoriquement de faire quoi que ce soit tant qu'il n'est pas porté à notre connaissance l'existence de la haute puissance.

Des nouvelles du bon dieu 2, franchement, ce serait trop demander?
Un signe, une preuve qu'il est là, qu'il nous regarde, qu'il nous aime, et qu'il ne veut que notre bien.
Mais nous n'avons rien de tout ça, pour nous ce sont les guerres, le travail, les relations humaines, la petite amie du meilleur ami, les agences de notation...

Mais l'air du "dieu? Oui peut être" doit être révolu, ou résolu!
Parce qu'il en est trop. Et la motivation n'émane pas de l'envie de défier dieu, car nul ne le peut : Don Juan par exemple, ne trouvant plus d'adversaires à sa taille, décide de défier la toute puissance et le résultat amena à sa fin.
Et personne ici ne veut partir, mais bien évidemment vivre libre, sans peur d'un quelconque jugement ou représailles de nos actes, tout ce que nous voulons, c’est vivre libre, et s’amuser, rire, faire les idiots pour ne pas oublier que la vie a bien peu de sens.

Et dieu est en chacun de nous, surtout chez Philippe Katerine, qui depuis vingt ans prend un malin plaisir à rire de tout et nous divertir.
Alors en plein hiver, avec une météo qui fait n’importe quoi, un nouvel arrivage de Katerine est une intervention divine.

Qu’avons-nous là ? Pas moins de trois disques de reprises de chanson qui ont marqué le paysage français. Pas forcément ce qui s’est fait de mieux, mais revue et corrigé par le maitre de l’humour en chanson, par cette bouille et cette voie rassurante, ce touche à tout, ce type qu’on a envie d’inviter chez soi, on se laisse prendre au jeu, et on chante avec Philippe.
Car Philippe, c’est le genre d’artiste qui pourrait faire caca sur notre plus belle chemise, que ce serait quand même génial.

Non seulementdieu n’existe pas, mais en plus essayez de trouver un plombier le dimanche 3

1.      Référence à The Supremes « Stop, in the name of love »
2.      L’auteur fait ici référence au film “Des nouvelles du bon Dieu” (1996, Didier Le Pêcheur)
3.      Référence à Woody Allen


Dead Skeletons - Dead Magick



Dans ce tourbillon d'absurdité, on ne demande pas grand chose, voir trois fois rien.
On ne cherche même pas à savoir si dieu existe!

Juste trois accords, ça nous va.

La vrai beauté, c'est la beauté intérieur (surtout quand on voit cette pochette)

lundi 5 décembre 2011

Radiohead - TKOL RMX


Ils nous l'ont bien fait à l'envers avec leur tapinage médiatique, leur promo anti promo, les buzz aussi mauvais que ceux d'Apple, et surtout cet album à pré commander avant la sortie officielle (bandes de gros fumiers, jamais reçu, et Thom York qui ne répond pas aux mails de relance).

Oui braves gens, il faut s'y faire : le plus grand groupe anglais au monde des années 90 est devenu vieux avant l'age.
Vieux, con, ringard, et presque inaudible tellement la créativité est loin loin loin.
The King of Limbs est un album aussi creux qu'un appareil à gauffres : pas de tubes, pas de morceaux qui sortent du lots, pas d'intro accrocheuses, pas de morceaux à remettre en boucle, non, que de l'ennui et des beuglements pour fans en chaleur, mais alors grosse chaleur.

Et comme si ça ne suffisait pas, ces enfoirés sortent tous les deux mois des mini ep à télécharger (à conditions d'avoir pré commander le disque avant sa sortie en janvier, celui qui n'est jamais arrivé) aussi attractifs qu'un film de Luc Besson.

Et comme si ça ne suffisait toujours pas, comme si notre besoin de consolation était impossible à rassasier, ils sortent régulièrement des remixes du disque : comme si ce disque était bien! Ha Ha!

Mais c'est quand tout espoir que ne serait ce qu'un espoir puisse miraculeusement se produire, quand l'attente à fait place à l'amertume, quand on veut décrocher ce qui restait accroché, que déboule d'on ne sait où, ce mini ep, pas mal, que dire, sympa, ho que dire, inespéré!
Parce que remixer de la merde, ça revient à faire de la merde, en théorie...

On peut toujours rêver