dimanche 6 mars 2011

Destroyer - Destroyer's Rubies


All you need is love
Love, love, love...

Il est toujours question d'amour, impossible de passer outre.

Dans le cinéma, la musique, la peinture, littérature, poésie... Que l'auteur soit un romantique convaincu ou artiste raté à court d'idée, il ne parle que de l'amour.

Le siens pour une autre, l'autre pour une autre, une autre pour un autre, l'un pour d'autres, bref, tout le monde aime tout le monde dans le meilleur des mondes.

Mais alors quelles conclusions devons nous tirer d'une génération qui ne s'aime plus?
Mariages qui volent en éclat, fuck buddies, porno en streaming, clubs échangiste, cougars à la cantine...
L'amour semble bien exclu, isolé, mis entre parenthèse...

L'alignement de la femme sur le fonctionnement neuronale de l'homme est une des explications possible.
En effet, le plagiat des moeurs stupides de l'idiot à poil dur par l'andouille à téton dur divise les êtres pour les enfermer dans des petites boites sur des étagères bancales dont seuls les glissements permettent un accouplement rapide et dénué d'amour.

D'après les chiffre officiels (enfin, l'INSEE), le nombre des mariages s'engage vers une baisse consécutive sur les dernières années, celui des divorces en légère hausse, si bien que dans quelques années nous subirons une inversion des pôles puisque les unions devant le maire (ou prêtre si on a mal choisi sa famille) seront moins nombreux que le nombre de déstructions devant le juge.

Le monde sera alors sous l'emprise du chaos, les avions tomberont du ciel, et internet ne fonctionnera plus...


Le sex mes amis, c'est le sex dont il s'agit.

L'émancipation, les partenaires que l'on note sur un coin de pages du cahier de math, les soirées entre amis, le gonzo, les actrices porno au journal de 20h, l'univers tout entier commence à sentir le sex.
De l'ile de Sein jusqu'à la lune, les étoiles brillent de mille feux l'acte sexuel fougueux et désinvolte.
Il suffit de franchir le pas, pour faire le paon, et finir par un Pan! pour être dans le coup.

Quoi qu'il en soit, ce que propose Destroyer est quelque chose d'assez unique pour notre génération :
Faire l'amour à l'arrière d'une voiture marron et sièges moquette assortie pendant les années 80.
Le suave "Destroyer's rubies" (bien meilleur que son dernier album, pourtant tout autant érotique) apporte la dose de romantisme humide qui manque à cette génération dépourvue de sentiments.



3 commentaires: