lundi 14 mars 2011

The Luyas - Too Beautiful To Work



On peut avoir toutes les raisons d’être en colère, énervé, pissed off, limite nervous breakdown, mais c'est ainsi que va le monde :
Les guerres, la famine, la banlieue, les chinois arrogants qui vendent les cigarettes, la gauche encore plus con que la dernière fois…
Ou encore, des migraines répétitives dues à un boulot à composante(s) immorale(s).

Et puis les temps sont durs punaise!
"Les Japonais ne sont que des chinois avec une coupe Beatles".
Comment, en des temps aussi terribles, peut on encore s'en prendre à ce peuple? Après avoir connu toutes les tragédies, toutes les colères de Dame Nature, un nouveau Tsunami et les voilà encore plus près de leurs voisins débitants de tabac :
En effet, la force du séisme fut telle que l'axe de la terre s'est déplacé, et surtout, oh les pauvres, l'archipel nippone s'est rapprochée de deux mètres et demi du continent asiatique!
Mais ils n'en ont que faire, le problème le plus grave, c’est le nucléaire : Le mythe de Godzilla ne vient il pas justement des essais nucléaire? La méchante bête ne s'est elle pas réveillée de mauvais poil pour aller tout détruire?

La réponse est : "Bah si!" Et ça, les japonais le redoutent plus que tout.

Alors pour trouver un peu de consolation dans tout ça, c’est cotton.
Parce qu’au fond, qu’est ce qu’on attend ?
Réponse : Le contre poids pour égaliser la balance, pour avoir la force de continuer, pour se dire que la vie à un sens…

Par exemple la Russie, pays niant toute liberté ou droits de l’homme, pays détestable, froid, et on ne parle même pas du méchant gouvernement (par peur de représailles), abrite l’un des plus puissant rempart de la planète : ses forêts boréales, composées de conifères recouvrant d’anciens glacier, retiennent presque la moitié du carbone mondial.

Et puis, toutes ces histoires de miraculés dans une tragédie, il faut y penser à ça ! Cent morts pour un survivant, si c’est pas crevant de positivisme ça !

Ou encore, la belle histoire d’une petite fille, qui entend que son frère est très malade et va probablement mourir s’il ne se produit pas un miracle (d’après les parents n’ayant plus un sous).
Alors la fille se pointe à la pharmacie avec un dollar et onze cents (toutes ses économies), et demande au pharmacien combien coûte un miracle.
Le pharmacien, parlant avec son frère (à lui, pas celui de la petite), lui répond qu’il n’en vend pas comme pour s’en débarrasser…
De là, le frère du pharmacien lui demande la maladie de Andrew (c’est le nom du frère de la pauvre), et elle lui répond que c’est dans sa tête, que c’est quelque chose qui grossit et que seul une opération (ou un miracle), peut le sauver.

Bref, la fin est chiante, évidement, le frère est un neuro-chirurgien, et lui propose de s’occuper de Andrew, donc il le sauve et la petite fille qui continuera à croire qu’un miracle coûte un dollar, onze cents.

Cet équilibre, cette dualité, on la retrouve également chez The Luyas.
Ils sont canadiens (+1)
La chanteuse a une voix agassante (-1)
Les morceaux sont bons (+1)
Certains morceaux sont très agaçants (-1)
Il y a des membres de Arcade Fire (+1)
C’est encore un groupe canadien (-1)
Le tout s’égalise dans cette dualité. Novateur mais pas révolutionnaire. Doux amer, aigre douce…

Mais globalement, le monde reste très chiant en ce moment.




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