lundi 21 mars 2011

Yuck - Yuck



Alors que l’avenir reste incertain au pays du soleil levant, alors que du nord au sud la peur de l’apocalypse se crispe aux tripes d’une population qui en a déjà tant vu, le reste du monde nombrihiliste se pose immédiatement la bonne question : « Mon cul est-il à l’abris ? »

Bien sûr que oui ! Tant qu’il n’y a ni fuite ni explosion dans nos centrales, mais autant aller refaire un tour pour vérifier plutôt que d’aller proposer de l’aide dans un pays apeuré et proche de la crise de nerfs.
Mais comme le nuage radioactif se dirige droit vers l'Europe, avec trois bras on pourra faire plus de choses en même temps...

L’égoïsme, la différenciation, voilà la nature de l’homme !
Mais le débat n’est pas là, puisque le débat est : « Où en sont les hommes contre la Femme », ou plutôt : « Alors, on en est où entre les hommes et Femmes ? »
Des Femmes ravissantes et distinguées osent encore poser la question, c’est dingue quand même, on est en 2011 !

Mais entre les points d’interrogation, ce sont des cris, des complaintes, car quand bien même la situation a évolué en faveur des Femmes, le bat blesse toujours.
Qui es tu Femme ?
Simone n’est pas morte pour rien (elle est morte non ? Simone comment déjà ?), les choses ont bel et bien changé, Femme de pouvoir, Femme de lettres, Femme à la télévision, stripteaseuses et danseuses avec le vent en poupe (merci Juliette Dragon), bref, nous sommes maintenant bien loin de la ménagère disciplinée qui repasse les chemises de l’homme, cuisine le repas de l’homme, rempli les papiers de l'homme, et qui réjouit le postier.
Ce cliché archaïque est à proscrire, la Femme moderne a su faire entendre sa voix, au prix d’un homme qui a du changer ses habitudes, sa façon de faire, et surtout de s’habiller, et se plier à la volonté de la working girl.

Alors où est ce que ça coince?
C’est à la naissance que la Femme est opprimée par les clichés réducteurs?
Opprimées ? OPPRIMEES ?! Les Ivoiriens sont opprimés, les Libyens sont opprimés, les opprimés sont opprimés, alors la femme est une opprimée qui se trompe de colère.
Et le combat sera erroné tant que la Femme continuera de se battre pour avoir les mêmes droits, ce qui  revient à se battre pour être « pareil ».
L’intérêt de la fusion des deux camps réside justement dans certaines différences fondamentales dont voici une petite liste non exhaustive :
sensibilité, capacité d'écoute de l'autre, concentration, connaissance de l'histoire du jazz, paranoïa, résistance au stress, postes à responsabilités, capacité de dépression, qualité des mensonges, et surtout sélection de la mémoire...
On ne meurt pas non plus de la même façon : Les Femmes partent généralement avec des infarctus ou accidents vasculaires, alors que chez l'homme le cancer est bien plus présent.

Les différences sont donc nombreuses, et l'acceptation de la place de chacun pourrait s'apparenter au combat du prolétaro-classe moyenne tentant d'échapper à sa condition : s'il peut encore descendre, son but est de passer un étage au dessus.

Ce qui n’est pas faux, et certaines, si on leur demande osent bien l’avouer, c’est que les hommes ont de nombreuses qualités, les Femmes ont les leurs, complémentaires, mais moins reconnues.

Pour conclure avec la Femme, parce c’est toujours mieux de conclure, on peut avouer qu’elle ne s’est pas tristement imposée là où elle pouvait le faire.
Par exemple, jamais une Femme n’a été appelé « le John Coltrane Féminin », mais comme elles n’y connaissent rien en Jazz (si ce n'est que pour citer les pétasses blondes et blanches qui reprennent les vieux standards avec une voix étouffée et suave, beurk !), et les exemples se retrouvent dans bien des domaines.

Alors, de la pisseuse qui sort de l'école (et qui pense que le monde lui appartient), à la mère de famille craquante en Zadig & Voltaire, l'éventail de personnalités doit comprendre une chose :
L'homme, de son côté, ne se pose plus vraiment la question sur la condition de la Femme car il pense vraiment que tout a été mis à niveau, que les différences sont tellement minces qu'il n'y a plus nécessairement lieu de débattre, et que donc, comme il ne se plaint pas, est devenu un féministe passif, mais ça, c'est dur à accepter.



3 commentaires:

  1. Une chose que l'on peut reprocher aux hommes, c'est qu'ils ne se relisent jamais pour corriger leurs fautes!

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  2. Remarque Ô combien gratuite michel. moi, j'aime, c'est plein de...plein, et c'est ça qui compte.

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  3. La chronique ne sous entend pas que l'homme est parfait, au contraire, et les fautes étaient là pour ne pas prendre position.

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