lundi 16 mai 2011

The Dodos - No Color




« Votre sexe n’est là que pour la dépendance : Du côté de la barbe, est la toute puissance ».
Il est pas chié Molière de dire ça ; mais à y regarder de plus près, il est vrai qu'il n’a pas tout à fait tord, et finalement ne fait autre que décrire le caractère attractif, et bien évidemment aphrodisiaquo-divin qu’est le summum de la masculinité : La Barbe.

Elle représente une marque de sagesse, de virilité, mais aussi de statut social, et sa densité cache bien des secrets...

La barbe, si elle n'y parait pas, est le premier rempart de toutes les attaques nucléaro-chimiques ou microbales, c'est un peu la muraille de Chine contre la tête de con, le bouclier de la poussière, le gilet pare-balles des petits points bleus, la couverture de survie qui combat la laideur, le par buffle des impuretés, le garde du corps de l'ennui (c'est vachement agréable de se la toucher), la cage de rétention de l'occupation régulière (il faut bien la tailler de temps en temps).

Alors laissez nous porter notre barbe !
Nous n’avons déjà plus d’icônes (depuis la mort de Coltrane, c’est un peu chiant), plus de socialistes avec un nombre de neurones supérieures à deux (allez les gars ! On utilise le système de jachère : Une neurone après l’autre, d’abord la première, puis on la laisse reposer pendant que la seconde prend le relais), plus d’espérance de vie, plus rien…

Faut il aller vivre en pleine nature pour pouvoir assumer une pilosité frivole ?
Ou faut il tout plaquer et s’improviser marin sur l’ile de Sein, et rentrer dans les bistrots en lançant un : « Comment qu’c’est ? », ce à quoi le patron , essuyant un verre à l’aide d’un torchon doit, sans parler, hocher la tête d’un « Hum » d’acquiescement ?

Notre liberté paraît encore bien loin.
Quoi qu’il en soit, aucun rapport mais, les imberbes de The Dodos sont de retour, et pis c’est cool. Ce ne sera pas l’album de l’année, mais si ce disque est au poil, bien qu’il ressemble au poil de chat prêt à ce qu’ils faisaient déjà.
Donc on va les laisser pousser.









4 commentaires:

  1. alors bien, efficace, mais juste plat. un peu comme cet album donc tu nous vantes les non-mérites. pas l'album de l'année, pas la chronique de l'année, pas la remarque de l'année non plus.
    juste un début de semaine au soleil, comme il y en a d'autres, sans rien qui dépasse.
    c'est ça, c'est la saison, laissons tout pousser, on verra bien ce qui en ressort.

    RépondreSupprimer
  2. ah oui, et j'oubliais, pas d'album non plus...

    RépondreSupprimer
  3. Pour tout dire, j'ai perdu le brouillon de cette chronique, et c'est avec la plus grande démotivation que j'ai tout retapé de mémoire, sans trop y croire.
    Je ne voulais même pas la mettre en ligne, c'est pour ça que j'ai caché un petit lien...

    RépondreSupprimer
  4. http://kuokingsalt.bandcamp.com/ ???

    ou sont les dodos... :(

    RépondreSupprimer