lundi 31 octobre 2011

Hookworms - Hookworms



Souvenez vous, enfant, quand il vous était demandé de faire des efforts...
Ordre établi qu'ils furent, les parents étaient la représentation de l'autorité à écouter pour :
Ne pas faire de bêtises
Se laver les dents
Aller à l'école
Travailler à l'école
Être poli à l'école...

Plus tard, beaucoup plus tard, une haute autorité, l'état, pour lequel nous n'avons pas voté nous demande une fois de plus des efforts...
Mais quels efforts? Et pour quoi? Et surtout, à qui s'adressent ils?!

Est ce aux provinciaux de faire des efforts?
Parce que pour les habitants des grandes villes, avec leur vie de con, à se lever tôt, devoir s'habiller, se frotter à toutes les couches sociales dans des transports en commun jamais à l'heure, puis dans un acte II : faire son arrivée au bureau, mimer un sourire aux faux culs, s'assoir à son Desk, allumer son poste et consulter ses mails, avoir mal aux yeux à cause de l'armée de néons qui tirent en continue des rayons lasers invisibles.
Sans oublier l'acte II scène II : le déjeuner du midi, ha mais quel bonheur de faire la queue pendant des heures pour un repas sans vie additivé en sucre ou sel!
Et pour scene finale, pas de baissé de rideaux Wagnerien, non, c'est tout simplement l'acte I à reprendre dans le sens inverse.
Donc, la question est toute simple : qu'est ce qu'on attend des gens qui souffrent? À quel moment d'une journée dénuée de sens doit intervenir le moindre effort?

Quelle vie de merde pour les employés de bureaux, mais quelles consolations ont ils?

Dans ce vide sidérale qu'est l'existance option non sens absolue, avant de franchir le pas de Albert Caracoo et son nihilisme poussif, il y a une petite bande de branleurs, fiers de se ficher de tout, qui osent faire ce que tout le monde fait : du 70's revival mais n'ayons pas peur des mots : bandant!
Quatre morceaux suffisent à faire vibrer une existance bien ennuyée d'un contexte trop compliqué pour qu'on puisse y prêter la moindre attention.

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