lundi 24 octobre 2011

Roll The Dice - "In Dust"



Pfiouloulou, les relations humaines, halala, pas facile.
Dans ces conditions, il ne nous est pas aisé d'appliqué le modèle du "Sur-humain" tant adoré de Nietzsche, qu'il avoua lui même n'avoir jamais rencontrer.

Quoi qu'il en soit, il est très delectable de fuir quelques jours et se mettre au vert pour rechercher et comprendre ce modèle de surpassement, quitte à parodier le grand Zarathoustra en évitant les hommes, et revenir les aimer.

Point de départ : Pont Aven.
Ce village Breton aux mille secrets, ce village si romantique, ce village magique où Gauguin aimait se réfugier (et peindre son "Christ Jaune").
C'est l'endroit idéal pour s'exiler et brouiller les pistes : mentir à tout le monde pour ne pas être retrouver.
Prendre le D24 vers le nord et ne suivre que son instinct, s'arrêter selon ses envies, manger selon sa faim, dormir selon besoin et marcher.
Personne ne nous dicte plus rien, et surtout, personne autour.

Les Monts d'Arrets.
Ces montagnes bretonnes (ho hey ho, 400 mètres d'altitude quand même) représentent la cachette idéal pour gangsters en cavale : on n'y croise pas un chat.
Ha quel bonheur de marcher seul en forêt!
Et même ce restaurant de Saint Rivoal (prononcez Saint riwoal) qui ne sert que des produits locaux (même les bovins sont abatus par des bretons en Bretagne) n'attire pas foule alors que c'est délicieux.
Vous l'aurez compris, il fait y aller.

Se réveiller le matin, reprendre la route, vers le nord, se sentir bien, rester vrai, ne pas parler car "indicible et sans nom est ce qui fait les tourments et les délices de mon âme et la faim de mes entrailles".
Puis continuer sa route, ne pas s'arrêter, s'arrêter où l'on n'est pas attendu, s'arrêter, respirer, n'écouter que l'instinct, s'oublier, suspendre le temps.
Oublier les heures et les jours, ne penser qu'à sa propre route, et avancer.
Dormir et reprendre la route au petit quand la lumière illumine la côte sauvage ou bien lorsque la brume offre un moment unique d'intimité près des rouleaux de foin, éviter la pluie ou s'arrêter là où il fait bon vivre.

Se laisser aller dans une sorte de transe électromagnétique lancinante et répétitive comme on en trouve sur "In Dust" de Roll The Dice.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire