lundi 17 octobre 2011

Farewell Poetry - Hoping For The Invisible To Ignite



Ce disque est une femme.
Une femme que l'on aime, on femme qui nous manque, une femme que l'on veut garder dans ses bras.
Une femme qui vient nous susurer à l'oreille des textes pour morceaux d'une vingtaine de minutes (c'est copieux).
Alors on ne comprend pas tout, et on n'écoute pas tout.
Mais c'est parce que c'est dans la nature des choses de ne pas écouter tout ce que dit une femme, la faute à nos divergences fondamentales.

Ce disque est une histoire d'amour de deux êtres bien trop maigres pour malhonnêtes, et qui sont en train de ne rien se promettre.

Ce disque est une histoire d'amour qui prend son temps, jalonée de moments intenses, puis d'autres où l'on baisse les bras car ce n'est pas toujours facile.

Mais assez de métaphores, car farwell poetry est une équation imperceptible, compliquée comme une femme, et à la vue de l'irréprochable édition vinyle pleine de petits gifts, on est tout même en droit de se demander si ces gens là ne sont pas de sombres gothiques perturbés (merci le pléonasme).
C'est plein de petits dessins (torturés) sur des cartons, mais aussi des cartes postales (torturées également) qu'on ne pourrait envoyer à un amis chagriné de la vie, de peur de le tirer vers le bas.

Mais tout ce design de l'apocalypse n'a aucune influence sur la générosité du disque, qui, et c'est la que cette chronique est fantastique, a déjà été énoncé plus haut, avec des paraboles digne du plus grand des romantiques.
Goethe doit moins la ramener.

3 commentaires:

  1. Ce n'est pas ce que tu crois, et j'ai plusieurs excuses :
    1. Cette année il m'est beaucoup plus difficile de trouver du temps pour écrire et faire les liens
    2. Je me suis fait pincer plusieurs fois par un truc des droits d'auteurs qui envoie des mails en anglais auxquels je réponds : "je ne parle pas anglais, de quoi s'agit t'il?" Et pas de reponses.
    3. Beaucoup de flemme pour celle ci

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