lundi 26 septembre 2011

Baxter Dury - Happy Soup



Vous les gens binaires, êtes absolument détestables.
Ha c'est facile à dire pour vous : "il y a deux types de personnes sur terre, à savoir le petit chaperon rouge, et le grand méchant loup".
La première catégorie implique les gentils bisounours d'une candeur insolente, et la seconde les méchants mangeurs d'enfants sans foie ni loi qui ne répondent qu'à un seul maître : leur panse.
Ce n'est pas tout à fait faut pour l'instant.

Et donc tout se beau monde se croise et se décroise dans un mechanisme troublant qu'est le rapport humain.
Mais pour faire simple, il y a d'un côté les bons, et d'un côté les mauvais.
Comment distinguer alors les deux sujets alors que la frontière qui les sépare n'est guère plus épaisse qu'un poil de chat sans poils?

Et bien pardis, c'est le métier!
Les bons occupent des métiers qui respectent les bons comme les mauvais, et les mauvais occupent des postes destinés à profiter de la bonté des bons.
Mais ceci n'est que la représentation simplifié du meilleur des mondes.
Car dans cette situation, on aime les bons mais rejettons les mauvais.

Donc pour l'antithèse qui va suivre, soyez attentif.
Un mauvais (rappelez vous, le loup) nait mauvais et son but est de le rester pour assurer sa carcasse, et il est là cible de toutes les critiques et de la haine, jusque là tout va bien.
Mais imaginons que le loup, d'apparence loup, n'est finalement que le costume malveillant d'un gentil chaperon bien veillant.
Entendons par là que que le bon s'est déguisé en mauvais, mais tout le monde ne voit que le loup.
Alors, quel est l'impact sur le monde si le gentil prend une position destinée au méchant?
N'est ce pas fort que ce soit lui qui fasse le boulot?
Sa sensibilité ne sera t'elle pas nécessaire là où les fumiers se battent pour rabaisser les bons?
Et bien si!

La morale est donc simple : ne jugez pas trop vite les salauds car c'est peut être un leur, un bon qui joue au degueulasse pour empêcher qu'un mauvais fasse le mal.

Pour Baxter Dury, c'est à peu près la même chose : un "fils de", qui fait mine de rien, fils de Ian Dury, donc un aidé à l'origine (cf toutes les chroniques chiantes écrites ici même qui parlent de la naissance), mais qui s'en sort bien malgré cette étiquette.
Le disque précédent était tout à fait sortable, le dernier n'a guère plus à rougir


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