lundi 19 mars 2012

Microfilm - AF127



Il est de ces groupes qui, quand ils annoncent un nouvel album, titillent notre excitation.
Des groupes avec qui se fut le coup de foudre dès la première rencontre, des groupes qu'on a jamais oublié, toujours aimé.
Et comme en amour ce qui compte, c'est la longévité et les actes, Microfilm revient aujourd'hui même, et c'est d'autant plus excitant.

Depuis maintenant plusieurs années ces poitevins jouent dans la cours du post rock instrumental avec la particularité de n'avoir jamais été aussi assommant que leurs confrères.
Jamais de faux pas, des disques à mettre à boucles (pendant des années d'ailleurs), à l'image de tous ces groupes français qui assument ce qu'ils font, comprenant qu'ils ne pourront jamais toucher un plus large public en contrepartie d'un respect toujours grandissant (et pas que sur le territoire).

C'est à se demander pourquoi ils ont choisi le meilleur argument de vente sur une pochette : le soft porn!
Si le disque était à chier, se serait compréhensible, tel un signe d'affaiblissement, mais il n'en est point, car bien que proche de l'esprit du précendent "Bay Of The Future Passed", Microfilm démontre une fois de plus qu'il est une des meilleurs formations, pas seulement du Poitou Charente, mais de toute la France.

Le changement est quand même présent ; moins de samples de film, et la présence d'un corps de Femme dénudé n'excuse pas cet acte manqué.
Leur éloignement de la capitale ne leur a pas permis d'avoir connaissance du nombre de whisky entre amis qui reprenaient en coeur les dialogues qui accompagnent "Margaret on the rock" issus du film "Une chatte sur un toit brûlant", ou de tout autre dialogue des premiers albums qui devinrent des private joke.

Quoi qu'il en soit, c'est tout pardonné, puisque le disque est un chef d'oeuvre, et cerise sur le gâteau, "Dept 7". C'est un pur hasard certainement, mais au cours des différents albums, les morceaux appelés "Dept 1", "Dept 4", "Dept 5" sont souvent les pièces maîtresses qui restent en tête et deviennent des éléments d'une véritable histoire d'amour.

N'avoir jamais réussi à écrire une chronique intéressante sur Microfilm et récidiver

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire