lundi 20 février 2012

Cloud Nothings - Attack On Memory


Êtes vous généreux? 
(merci de répondre)
Donnez vous de l'argent aux associations, aux mendiants, à vos amis?
Nombreux sont les nécessitants, et qu'adviendra t'il de nous si nous ne mettons pas la main à la patte de temps à autre?
Ne nous faisons pas les ennemis de notre prochain dans le besoin car il pourrait se retourner contre nous.
Vous avez donc dix minutes pour donner de votre humble possession à une association.
Il est 20 heures dix, le monde n'a pas changé.
De deux chose l'une : ou choucroute & Cérébrale n'attire pas assez de lecteur (mais c'est peu probable car beaucoup de mots clés du champ lexicale du sexe permettent aux plus coquin de se retrouver parmi vous), ou bien vous n'êtes pas généreux!
Et ça c'est très mal, et la malédiction est aux portes, elle arrive!
Entendez vous monter dans les escaliers? Tap tap tap, ses pas s'approchent, elle sait que vous êtes derrière la porte, et entre sa frapper car elle manque parfois de courtoisie.
Pour peu qu'un bruit survienne dans votre chambre (vous lisez à quel endroit sinon?), le doute vous habite et ne vous quitte plus.
Un peu comme une écoute de Attack On Memory de Cloud Nothings : Est ce qu'on est face à un des disques les jouissif de ce début d'année, ou est ce tout simplement de la merde en boite tellement bien écrite qu'on se laisse berner par les tubes qui composent ce disque?
Difficile à dire, car les premières minutes démarrent tel un opéra de Wagner : on est emporté immédiatement, puis le ton monte, ça commence à taper plus fort, et si Wagner eut été grunge, il aurait pu être l'auteur de cette merveille contemplative : car oui bande de pingres, il est bon ce disque, et "Wasted Days" (la piste deux pour les plus radins d'entre vous) est explosif! Et on y est tellement bien dans ce déluge de cris (dieu merci, en 2012 il y a encore des hurlements dans un disque grand publique) et une basse presque noise, qu'on a envie de dévorer tout le reste en espérant conserver ce grand cru.
Mais c'est là que les choses se corsent : on ne sait plus si on écoute Rancid, Green Day, ou autre groupe des années 90, alors c'est très bonne ambiance, mais les diverses influences semblent confuses. Mais qu'importe! C'est toute l'histoire de notre enfance qui est synthétisée en une dizaine de morceaux qui se boivent comme du petit lait (et pas cher).
En même temps, avec Steve Albini aux commandes...


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