Mais qu'est ce que le temps passe vite! Ho!
Regardez donc, déjà février 2012, et le 6 en plus, pas le 3 ou le 4, le 6 !
Ça va à une vitesse la vie, on a pas le temps de vivre, pas le temps de s'occuper de soi, des autres, de faire des enfants, on travail comme des dingues, c'est tout ce qu'on fait.
Ha qu'il est loin le temps de l'adolescence, de la post insouciance (oui parce qu'à cet age là on a déjà bien déchanté).
C'est le temps de la mono responsabilité : avoir des clopes pour sa journée; aller au lycée, c'est secondaire.
Mais revivre sa jeunesse n'est pas le propos, non, le propos est de parler de disques de post adolescence, de quand c'était plus simple, et que le Japon pompait tout ce qui se passait en musique indé, et parfois même, faisait mieux!
Comme les motos, ils copiaient, mais construisaient des bien meilleures choses.
Et bien il y a dix ans, c'était comme ça : le screamo cartonait avec des groupes made in U.S, et les japonais de Envy debarquaient et cassaient la baraque et étaient bien meilleurs.
Mais là n'est toujours pas le propos, surtout que Envy maintenant, c'est chiant à mourir, mais c'est comme ça, c'est triste de vieillir.
Pour en venir au propos, 54-71 avait une sorte de démarche artistique hors du commun, voire déroutante : fringues de hip hop, dans de singes, et une patte strictement différente à chaque disque, tous très bons cela dit.
Bref, on est perdu.
Mais c'était le pied ce groupe.
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