lundi 27 juin 2011

Man Man - Life Fantastic



« On entend dire : Alors oui euuuuh, c’était mieux avant, c’était mieux avant. Oui mais avant c’était tarte ! »
Ha ! Coluche mon lapin, si tu savais comme les choses ont changé.

Les choses ont bien changé, à fortiori dans le bon sens, car depuis quelques années les lois ont su s’acclimater aux mœurs de la population.

Par exemple, le divorce pour faute n’existe presque plus, non pas parce qu’il n’y a plus de fautes, mais parce qu’il est difficilement justifiable : si monsieur ne touche plus madame, elle peut donc aller se réconforter en dehors du lit conjugale, ce n’est plus une faute, c’est une conséquence.
Mais d’autre part, et là c’est important, le stress au travail est reconnu depuis quelques années comme maladie.
L’individu n’est donc pas à l’abris de se ronger les ongles devant le computer, mais au moins, il est protégé par la loi.

Mais d’abord, qu’est ce que le stress, et comment agit il ?
C’est un syndrome général d'adaptation représentant l'ensemble des réponses d'un organisme soumis à des pressions ou contraintes de la part de son environnement.
Un événement stressant provoque une réaction en chaîne qui débute dans le cerveau et aboutit à la production de cortisol par les glandes surrénales. Le cortisol active alors en retour deux zones du cerveau :
le cortex cérébral pour qu'il réagisse au stimulus stressant (fuite, attaque, immobilisation...) et l'hippocampe, qui va apaiser la réaction. Si le stress est trop fort ou prolongé, l'hippocampe saturé de cortisol ne peut plus assurer la régulation. Le cortisol envahit le cerveau et installe une dépression. Les zones altérées sont l'hippocampe, l'amygdale, le cortex cingulaire antérieur et le cortex préfrontal.

Comment le prévenir ?
Une des solutions est d’avoir un fort mental, résistant, et ne pas tomber. Eviter le stress est donc simple comme bonjour.
L ‘assurance en soit, venant bien souvent de son milieu social, ou bien d’une arrogance sans limite, sont des éléments déterminants pour ne pas succomber au fléau du pauvre.

Comment identifier un sujet assujetti au stress ?
Le sujet ressemble très généralement à Titi de Titi et Gros Minet quand Titi se transforme en immense zombie, avec les yeux rouges, les cheveux hirsutes, et il faut bien l’avouer, une sale mine, et comme si ça ne suffisait pas, il ne rigole pas aux blagues racistes avec ses collègues.

Comment chasser le stress ?
On ne peut pas vraiment, et c’est bien dommage. Il existe bien quelques solutions pour s’échapper de la réalité mais toutes ne sont pas soutenues par l’opinion, et écouter Converge dans le métro ne règle pas le problème à long terme.
Non il n’y a pas grand chose à faire, si ce n’est fuir, s’exiler, quitter la ville, quitter la pollution, quitter tout, se passer de l’énergie, aller respirer l’odeur du blé et dormir entre ces nouveaux amis.

Se laisser aller, poser un petit boléro sur des bretelles en cuir marron, elles mêmes prenant appuis sur une chemise grise, rentrée dans un pantalon marron feutré mais trop court au niveau des chevilles, au qui arrivera au dessus des mollets moment de danser avec frénésie sur le morceau « Dark Arts », présent sur le dernier album de Tom Wai… EUH, de Man Man.
Car c’est une bonne nouvelle, les craquants Man Man sont enfin de retour, toujours aussi Tom Waitsien, toujours aussi excité, toujours aussi redoutable dans leur folk bluesy ascendant tango.

Le but est donc de pointer son nez sur les rives du Mississipi dans une guinguette pour profiter pleinement de ce groupe qui fait ce que pas mal de monde fait : copier le génie.
Mais il y a ce petit truc en plus chez Man Man, ce petit onirisme que les autres n’ont pas, ce petit truc qui fait qu’on ne lâche pas Man Man du jour au lendemain.
Il faut bien l’avouer, c’est parfois presque gênant cette présence du maitre à la voix rocailleuse, mais si nous étions amener à leur faire leur procès, nous pourrions peut être prendre en compte que Man Man, s’ils existent assez longtemps, seront une sorte de passation de talent, et soyons fou, donnons leur la chance d’être un signe d’éternité pour Tom Tom.

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